1923 — Né le 18 septembre 1923 à Horta (Barcelone). Cadet de six frères, le milieu catalan dans lequel il vécut influença sa formation. Son père, qui fut journaliste puis enseignant et traducteur, avait pour amis Jordi Rubio' i Balaguer, Josep Camer, Emili Vallès, Joan G. Junceda ainsi que beaucoup d'autres intellectuels de l'époque. Son oncle, Nolasc Valls, était peintre, mais ce fut l'abbé Manuel Trens, directeur du Musée Diocésain de Barcelone, qui le premier lui inculqua un grand intérêt pour l'art.

1936 — Charles Collet, sculpteur suisse qui vit à Barcelone depuis 1923, vient s'installer à Horta. Il lui donnera ses premières leçons de dessin et aura été le véritable maître de Valls.

1937-1938 — Malgré la guerre civile, et pour avoir une meilleure formation technique, il s'inscrit au cours préparatoire de l'École Massana (École d'Arts et Métiers).

1939-1940 — Pendant deux années, il apprend avec Jaume Busquets les techniques du vitrail et de la peinture murale (fresque).

1941-1942 — Travaille comme dessinateur chez le joaillier Ramon Sunyer, l'un des orfèvres les plus connus du « Noucentisme ». Fréquente les cours de dessin du Cercle Artistique et devient membre du Cercle des Arts Décoratifs. Les années suivantes, les architectes Luis Bonet Gari, Isidre Puig Boada et Francesc Folguera i Grassi, ansi que le décorateur Santiago Marco, lui proposent de collaborer avec eux. En même temps, il peint dans son atelier de Horta, fréquenté par de nombreux peintres, poètes et musiciens, et, par l'intermédiare de Charles Collet, connaît les artistes des générations précédentes, tels Manolo Hugué, Llorens Artigas, Joaquim Sunyer. Jusqu'en 1949, il apprendra le solfège et le piano en compagnie de son ami d'enfance Ricard Matas, avec pour professeur Carme Ribas.

1946 — L'activité culturelle, dévoloppée par l'Institut Français de Barcelone dans l'immédiat après-guerre et dont le directeur était le géographe et dessinateur Pierre Deffontaines, et l'un des professeurs l'historien Pierre Vilar, fut très importante pour ces jeunes artistes qui, comme Valls, souhaitaient sortir de l'isolement causé par la situation politique. Dans ces années difficiles pour la culture catalane, l'Institut Français fut l'un des seuls liens par lequel les artistes catalans étaient en contact avec l'Europe. Valls fréquente la bibliothèque de l'Institut et y trouve les œuvres littéraires du moment. Il fut, avec Suzanne Alemany, Charles Collet, Alfred Figueras et Bernard Sanjuan, l'un des fondateurs du Cercle Mayol, cercle d'activités artistiques crée au sein de l'Institut Français, les membres de ce Cercle organisant des expositions de leurs œuvres ou des hommages à d'autres artistes déjà consacrés. Au sein de ce même Institut Français, différents musiciens créent le Cercle Manuel de Falla. Première Médaille du V Salon de Otoño de Palma de Mallorca.

1948 — En été, Xavier Valls se rend en Suisse chez Ninon et Charles Collet.

1949 — Par l'Institut Français de Barcelone, il obtient du Gouvernement Français une bourse d'un mois pour se rendre à Paris. Il décide de rester en France, vivant d'abord au Collège d'Espagne de la Cité Universitaire de Paris, puis, au Nord de Paris, à Écouen. Là, il peint des natures mortes et des paysages tels que La Rue d'Écouen qu'il présenta au Salon d'Automne de Paris en 1953 et à l'exposition personnelle de cette même année à Barcelone.

Il travaille pendant quatre ans chez le maître verrier Barrillet, rue de Vaugirard, où où il collabore avec Fernand Léger à la réalisation des vitraux d'Audincourt.

1950 — Xavier Valls assiste comme auditeur libre aux cours d'archéologie du Professeur Marcel Aubert à l'École des Chartes. Il s'installe rue Campagne-Première où de nombreux artistes ont leur atelier, fréquente les cafés de Montparnasse où se retrouvent le soir les habitants du quartier : Oscar Dominguez, Alberto Giacometti, Antoni Clavé, Massimo Campigli, Pedro Flores, Jean Pougny, Apel.les Fenosa, Joaqiun Peinado, Orlando Pelayo, Hernando Viñes, et les sculpteurs Condoy et Baltasar Lobo. Mais Valls est beaucoup plus attiré par la vie nocturne de Saint-Germain-des-Prés. Au café Mabillon, autour du poète Rafael Lasso de la Vega, se réunissent chaque nuit des intellectuels et des artistes : Guillermo de Torres, Maria Zambrano, Tristan Tzara, André Salmon, Christian Zervos, Arturo Despouey, Antonio Quirós, Jordi Mercadé, Colmeiro et Jaime del Valle-Inclan avec lequel s'établit une profonde amitié. Alberto Giacometti et le peintre Luis Fernández l'encouragent alors à poursuivre son propre style figuratif.

1951 — Il s'installe dans un appartement d'une maison ancienne du quai de l'Hôtel-de-Ville qui devient définitivement sa demeure et son atelier. À l'occasion de sa participation à l'exposition collective au Collège d'Espagne de la Cité Universitaire, il fait la connaissance de Julian Gallego et établira avec le futur prestigieux critique d'art une profonde et enrichissante amitié. Expose en compagnie de Ninon et Charles Collet à la galeria Syra de Barcelone. Valls fréquente durant ces années 50 la maison de Maurici Torra Balari où il rencontre Jean Genet, Henry de Montherlant, le musicien Jacques Février, les peintre Fin, Vilató, Grau Sala, Clavé, Francesc Salès, l'écrivain Margherita Sarfatti. Il se rend également chez Magali et Pierrette Gargallo, point de rencontre d'artistes catalans et de personnalités françaises telles que l'acteur Gaston Modot et le poète Pierre Reverdy.

1952 — Il collabore avec deux dessins à la revue littéraire barcelonnaise « Laye » dont les promoteurs étaient Gabriel Ferrater et José Maria de Martin. Il fait la connaissance du peintre Luis Marsans qui deviendra l'un de ses meilleurs amis. Il peint le tableau Fabriques à Clignancourt qui obtiendra le Prix de l'Exposition du Collège d'Espagne à la Cité Universitaire. Cette œuvre et une nature morte sont présentées au Ve Salon d'Octobre de Barcelone. À Paris, il se lie d'une grande amitié avec le musicologue Daniel Devoto et les écrivains Julio Cortazar, Carlo Coccioli, Abelardo Arias et Ramon Xuriguera.

1953 — Il participe au Salon des Indépendants de Paris et au VIe Salon d'Octobre de Barcelone. À la Sala Vayreda de Barcelone aura lieu sa première exposition personnelle. Xavier Valls y présente vingt et une toiles dans un style qui caractérise la première étape de

sa trajectoire. Couleurs contrastées et formes géométriques dont les liens avec le cubisme sont évidents. L'on peut déjà déceler les éléments qui seront présents tout au long de son œuvre : un intimisme qui sera chaque fois plus prononcé, l'utilisation de thèmes extraits de sa vie quotidienne : objets et fenêtres de son atelier et les quais de la Seine.

1954 — Deux de ses tableaux figurent au VIIe Salon d'Octobre de Barcelone et il envoie une toile à la IIe Biennale Hispano-Américaine de La Havane.

1955 — Il participe à l'exposition Jeunes peintres espagnols au Collège d'Espagne de la Cité Universitaire où il obtient le premier Prix. L'une de ses œuvres figurant à la IIIe Biennale Hispano-Américaine de Barcelone reçoit le Prix de la Meilleure Nature Morte. Il réalise l'une des gravures du livre Douze paysages urbains (Éditions Rosa Vera), son eau-forte étant accompagné d'un texte du poète Marià Manent. Jordi Benet Aurell écrit son premier essai sur la peinture de Xavier Valls pour le livre Exponente de pintura moderna. En été, il séjourne à Santillana del Mar, chez les époux Gili, avec Frédéric Mompou et Emili et Maria Bofill.

1956 — Seconde exposition personnelle à la Sala Vayreda de Barcelone. Au cours d'un voyage en Italie, il fait la connaissance de Luisangela Galfetti avec laquelle il se fiancera plus tard. Au retour, il s'arrête à Cannes où ses amis Gili lui présentent Pablo Picasso.

1957 — Participe au Salon des Indépendants et au Salon de la Jeune Peinture de Paris.

1958 — Épouse Luisangela Galfetti qui devient une figure clé de la vie et de l'œuvre du peintre. Luisa, et plus tard ses enfants, seront les seuls modèles de l'artiste, mais l'essentiel de son œuvre reste consacré aux natures mortes et aux paysages. Ceux-ci se différencient nettement de l'étape antérieure par leur composition dépouillée, influence de l'abstraction du moment. Le poète et diplomate catalan Jaume Agelet Garriga lui commande les dessins que Valls réalise à l'encre de Chine pour illustrer l'œuvre Fauna i Flora publiée l'année suivante par Agelet.

1959 — Participe avec une œuvre au IIIe Salon de Mai de Barcelone. Nouvelle exposition personnelle à la Sala Vayreda de Barcelone, où Julian Gallego écrit dans la préface du catalogue « ... quand cet artiste peint, il a si longuement, si amoureusement regardé son modèle, qu'il oublie son existence quotidienne pour devenir ce qu'il peint... ». Cette exposition sera, pendant 26 ans, la dernière exposition des œuvres de Valls dans sa ville natale. L'artiste n'a pas pour autant perdu le contact avec Barcelone.

1960 — Ces années vont tout particulièrement marquer la mémoire du peintre. Valls, toujours encouragé par ses amis de Paris, se trouve cependant seul face aux deux tendances divergentes que sont le réalisme et l'abstraction. Cette divergence est encore plus évidente dans le monde artistique de Barcelone, et c'est peut-être pour cela que l'œuvre de Valls, qui ne correspond à aucune de ces tendances, mettra si longtemps à revenir dans sa ville natale. Voyage en Allemagne, Autriche et Belgique avec Jordi Anguera et Pierrette Gargallo. Exposition personnelle à la Galleria Cittadella d’Ascona, l'une des galeries les plus intéressantes de la Suisse italienne qui expose habituellement des peintres abstraits tels que Reichel, Geer van Velde, Julius Bissier.

1961 — Fait la connaissance de Daniel-Henry Kahnweiler et est présenté par lui à Henriette Gomès qui s'occupera alors de sa peinture comme elle le fait déjà pour celle de Balthus.

1962 — Naissance à Horta de son fils, Manuel. À Marcillac, il réalise trois vitraux pour la chapelle privée d'Edmond Michelet qui deviendra ministre de la Culture. Fait connaissance chez Henriette Gomès de l'écrivain cubain Alejo Carpentier.

1963 — Naissance à Paris de sa fille, Giovanna. Première exposition personnelle à Paris, galerie Henriette Gomès. Jean Cassou achète, pour le Musée d'Art Moderne dont il est le directeur, le tableau La Seine.

1964 — Fait la connaissance à Paris du poète Théo Léger qui devient l'un des plus importants collectionneurs de son œuvre et avec lequel il nouera une profonde amitié. Théo Léger lui présente Mme Suzanne Tézénas (fondatrice du Domaine Musical), qui réunit chez elle poètes, écrivains et musiciens.

1966 — Son amitié avec le photographe et cinéaste William Klein l'amène à jouer dans le film Qui êtes-vous, Polly Magoo ? et à rencontrer Simone Signoret et Costa-Gravas. À cette époque, il passe souvent de longues soirée avec l'écrivain espagnol José Bergamin qui vit, éxilé, dans le même quartier du Marais.

1967 — Seconde exposition personnelle à la galerie Henriette Gomès. Catalogue est préfacé par Jaime del Valle Inclan. Le Centre d'Art Contemporain de Paris acquiert le tableau de 1966 La Porte vitrée.

1968 — Voit fréquemment le dessinateur Francis Closas et sa femme Silvia Farriol.

1969 — Troisième exposition personnelle à la galerie Henriette Gomès. Se lie d'amitié avec Georges Raillard, professeur à l'Université de Vincennes qui fut, de 1964 à 1969, directeur de l'Institut Français de Barcelone, ainsi qu'avec sa femme Alice, traductrice de Jorge Amado.

1970 — Voyage en famille aux Pays-Bas. À Paris, il voit souvent chez Théo Léger, l'écrivain, et avec le peintre Pierre Klossowski qui deviendra un grand ami, ainsi que l'écrivain et critique Patrick Walberg.

1972 — Deux expositions personnelles à la galerie Henriette Gomès (peintures en mai, dessins et aquarelles en novembre). Acquisition par le musée Cantini de Marseille d'un dessin. L'État français achètera trois dessins, une aquarelle et un tableau.

1973 — Voyage à Londres.

1974 — Exposition personnelle à la galeria Theo de Madrid. Catalogue préfacé par Julian Gallego. À cette occasion il retrouve des amis artistes comme Guillermo Delgado, Manuel Caneja, Cristino Mallo.

1976 — Exposition personnelle à la galerie Henriette Gomès. Le tableau de 1974 Les Fermes est sélectionné par le « Primer Certamen Internacional de Artes Plasticas » de Lanzarote (Canaries) et acquis par le musée de cette ville.

1977 — Exposition personnelle à la galeria Sa Pleta Freda de Majorque que dirige Miquel Servera.

1978 — Alejo Carpentier écrit sur la peinture de Xavier Valls, texte qui sera reproduit dans le catalogue de l'exposition au Musée d'Art Moderne de Barcelone en 1985.

1979 — Voyage à Venise. Collabore avec un dessin à la revue littéraire « Les Cahiers d'Obsidiane » qui consacre un numéro au poète libanais Salah Stétié. Est nommé Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres par le Gouvernement Français. Obtient le Prix de Peinture de la ville de Caceres (Estrémadure). Exposition personnelle au Centre d'Études Catalanes de la Sorbonne à Paris. Catalogue préfacé par son ami Vladimir Jankélévitch. Exposition personnelle à la galerie Henriette Gomès en juin et au stand de cette galerie à la FIAC en octobre.

1980 — Voyage à Florence. Obtient le Prix Drouant, prix de la critique française dont le jury est présidé par le poète Max-Paul Fouchet.

1981 — Exposition Xavier Valls, Rétrospective 1954-1980 au musée Ingres de Montauban. Catalogue préfacé par Pierre Barousse, directeur du musée.

1982 — La Direccion General de bellas Artes, Archivos y Bibliotecas du Ministère de la Culture de Madrid organise l'exposition Xavier Valls dans les salles d'exposition de la Subdireccion General de Artes Plasticas. Cette exposition, première reconnaissance officielle de son œuvre en Espagne, réunit 140 œuvres. Le catalogue présente une étude détaillée de l’historien de l’art Antonio Bonet Correa, des écrits du poète Antoni Mari, de Alejo Carpentier, de Vladimir Jankélévitch et de Jaime del Valle Inclan.

1983 — Exposition personnelle de dessins et aquarelles à la galerie Henriette Gomès.

1984 — Le Musée espagnol d'Art Contemporain de Madrid acquiert le tableau Pêches et pichet (1974). Xavier Valls écrit sur la peinture de son ami l'architecte Oscar Tusquets « Quan Oscar Tusquets mira... » (Le regard d'Oscar Tusquets) pour la revue « Quaderns d'Arquitectura » (Cahiers d'Architecture) de Barcelone.

1985 — Exposition personnelle à la galerie Henriette Gomès. Après 26 ans d’absence, il expose enfin dans sa ville natale, au Musée National d'Art Catalan (MNAC). Exposition organisée par la Mairie de Barcelone et la directrice du musée, Cristina Mendoza. Le catalogue de l'exposition présente un écrit de Aurelia Capmany (adjoint à la Culture à la Mairie de Barcelone), un autre de la directrice du musée, Cristina Mendoza, une étude approfondie du professeur Julian Gallego, des écrits du poète Marià Manent, de Alejo Carpentier, Jean Selz, Xavier Valls, ainsi que le portrait du peintre par son ami, le photographe Leopoldo Pomés.

1987 — Collabore par un écrit Hommage à Luis Fernandez dans la revue « Rosa Cubica », n° 1, revue de poésie publiée à Barcelone par Alfonso Alegre. En novembre, séjour à New York chez leur ami le psychanalyste Jaime Nos et sa femme Chitina.

1988 — Exposition personnelle à la ASB Gallery de Londres. Dans le catalogue une présentation de Janine Rensch, directrice de la galerie, un écrit de Vladimir Jankélévitch, un texte de P. Schaffer et le portrait du peintre par le photographe Claude François et celui de la famille par le photographe Toni Catany.

1989 — Participe à l'exposition Les paysages dans l'Art Contemporain à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il est nommé Officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres par le Ministre de la Culture et de la Communication, Jack Lang. Collabore avec un dessin qui illustre les poèmes Arboles hombres de Juan Ramon Jimenez, à la revue « Rosa Cubica », n° 3-4.

1991 — Exposition personnelle, peintures et aquarelles, sur le stand de la galerie Claude Bernard de Paris, à la Foire Internationale d'Art « ARCO '91 » à Madrid. Au catalogue, Réflexions et propos de Xavier Valls recueillis par Jean Paget. Exposition personnelle, peintures et aquarelles, à la galería Juan Gris de Madrid.

1993 — Exposition personnelle, peintures et aquarelles, à la galerie Claude Bernard, Paris. Catalogue préfacé par Antoine Terrasse. Madrid 29 décembre : « Medalla de Oro al Mérito en las Bellas Artes » (Médaille d'Or au Mérite des Beaux-Arts) concédée par le Roi Juan Carlos I d'après la proposition du Ministère de la Culture d'Espagne, approuvé par le Conseil des Ministres.

1994 — 23 juin, à Santa Cruz de Tenerife (Canaries), remise de la Médaille d'Or par le roi Juan Carlos I. Exposition Plats d'Artistes du 22 juillet au 9 septembre à la Fondation Josep Llorens Artigas de Gallifa (Barcelone). Du 29 novembre au 10 janvier 1995 : « Salon de los 16 », Museo Nacional de Atropologia (antiguo MEAC), Madrid.

1995 — Quinze años de la Galeria Juan Gris, exposition collective à Madrid en février. Art Catalan Contemporain - 20 mars - Montpellier (Corum). Exposition personnelle de peintures à la galeria Juan Gris de Madrid (avril-mai). French Art Show exposition collective au Baynunah Hilton Tower, Abu Dhabi. « Aproarte » (Salo' del Tinell - Barcelone) Art contemporain à Barcelone. Collabore avec un texte Mordaz, Ironico, Contundente pour le journal ABC Cultural n° 216, Madrid, célébrant le centenaire de la naissance de José Bergamin (« Bergamin inédito a los cien alios »).

1996 — Collabore avec un texte à la Revue « Arteyparte n°1 » de Madrid en souvenir de Balthus (Encuentro con Balthus). Participe à l'exposition Sensibilidades à la galeria Leandro Navarro de Madrid. Participe à l'exposition collective La Naturaleza à la galeria Juan Gris de Madrid. Participe à l'exposition collective Bodegon Contemporaneo à la galeria Rayuela de Madrid. Inauguration de nouvelles salles pour la collection d'Art du XX siècle au Museo Reina Sofia de Madrid où sont exposées en permanence trois toiles de Xavier Valls. Le Museo Reina Sofia en possède quatre. Réalise sept aquarelles (pochoirs) pour illustrer le livre À la Fontaine du poète Eugène Guillevic, édité par le Nouveau Cercle Parisien du Livre.

1997 — Exposition personnelle d'aquarelles à la galería Juan Gris de Madrid. Participe à « Aproarte », Foire d'Art Ancien et Moderne à Madrid.

1999 — Exposition personnelle de peintures à la galería Juan Gris de Madrid (avril-mai). Exposition personnelle de peintures et aquarelles à la galerie Artur Ramon Art de Barcelone (octobre-novembre).

2000 — Il est nommé Commandeur dans l'Ordre des Arts et des Lettres par le Gouvernement français. « Premi Nacional de les Arts Plàstiques » (Prix National des Arts Plastiques) concédé par la Generalitat de Catalunya (Gouvernement Autonome de Catalogne).

2001 — Exposition personnelle de peintures à la galería Juan Gris de Madrid à l'occasion de la présentation du livre Escuchando a Xavier Valls de Miguel Fernandez-Braso, une longue interview de Xavier Valls illustrée de photos personnelles et de reproductions de ses œuvres.

2002 — Les contrées du silence exposition collective au musée Ingres de Montauban. Participe aussi à une exposition collective en Allemagne Memesis et inventio - Zeitgenössische Stilleben in Europa, Panorama Museum, Bad Frankenhausen.

2003 — Participe à l'exposition Mirada del siglo XX pintura y escultura au Palacio de los Serrano, le catalogue est publié par la Caja de Ahorros de Avila en Espagne. Présentation à Barcelone du livre La meva capsa de Pandora, mémoires de Xavier Valls édité par Quaderns Crema, Barcelone. Exposition personnelle d'aquarelles à la galería Juan Gris de Madrid et présentation aussi du livre La meva capsa de Pandora écrit en catalan.

2004 — Écrit un texte en catalan pour la revue « Quaderns » de la « Fundacio' Rafael Benet » à la mémoire du peintre Rafael Benet.

2005 — Exposition personnelle de peintures à la galería Juan Gris de Madrid.

2006 — Xavier Valls meurt le 16 septembre 2006 dans sa maison de Barcelone. Le 27 septembre il était nommé « Acadèmic corresponent a Paris de l'Acadèmia de Belles Arts de St Jordi », Académie des Beaux-Arts de Barcelone.

Œuvres