Xavier Valls

1923-2006

Étranger à toutes les modes, solitaire et indépendant, Xavier Valls, se rapproche du groupe des peintres qui, tels Morandi ou Luis Fernández, pratiquent un exercice presque figé de la peinture, qui sont capables de donner un sens au vide ou de suggérer la forme du silence à partir d'un paysage. Images à la fois intérieures et évocatrices, simples et multiples ; motifs que l'on devine proches, organisés autour d'un monde qui ouvre l'atelier, espace qui les contient ou les délimite. Les vues de Paris, les doux paysages, nuancés par de délicats dégradés de lumière et de couleur, constituent, avec les natures mortes, les séquences habituelles d'une peinture à laquelle sied l'écoulement du temps.

Miguel Fernández-Cid

1997